- Mission : Renforcer la gouvernance pour la conservation de la forêt tropicale en République du Congo
- Client : GIZ
- Période d’exécution : 10/2023-03/2024
ICM a élaboré la planification d'un projet financé par la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (CAFI) à hauteur de 6 millions de dollars US et soutenu par le BMZ. L'objectif est de réformer le cadre juridique de la gouvernance environnementale et du suivi de tous les projets d'investissement publics et privés sur le territoire congolais ayant un impact potentiellement important sur le couvert forestier. Avec environ 200 millions d'hectares, le bassin du Congo, deuxième plus grande zone de forêt tropicale continue au monde après la région amazonienne, joue un rôle particulier dans les efforts internationaux de conservation des forêts.
Les forêts du bassin du Congo sont d'une grande importance socio-économique régionale et nationale (notamment pour l'eau, l'approvisionnement en énergie, la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté). La République du Congo, d'une superficie de 342 000 km², dispose de 200 000 km² (20 millions d'hectares) de forêts qui abritent un écosystème incommensurable d'espèces animales et végétales. 40% de sa population d'environ cinq millions d'habitants dépendent de cette forêt pour leur subsistance. L'économie congolaise repose principalement sur le secteur primaire de l'agriculture et de la sylviculture, ainsi que sur l'exploitation minière et l'industrie extractive (pétrole, gaz naturel). Le maintien des services des écosystèmes naturels est essentiel pour assurer le développement socio-économique du pays, limiter l'impact du changement climatique et offrir aux populations les plus vulnérables une base économique et des possibilités d'adaptation au changement climatique. Un certain nombre d'investissements dans les secteurs clés entraînent la perte et la dégradation des forêts et de la biodiversité.
Le projet doit donc réaliser des études environnementales et sociales stratégiques pour chaque secteur clé, analyser les pratiques environnementales existantes lors de la réalisation de projets et évaluer leur impact. De plus, des outils et des processus seront mis en place pour les études d'impact sur l'environnement, les procédures d'autorisation et un système de surveillance numérique opérationnel. Ce dernier doit surveiller la mise en œuvre des exigences environnementales et des plans de gestion environnementale et sociale des projets d'investissement dans les secteurs de l'agriculture, de la sylviculture, de l'exploitation minière et de l'industrie pétrolière.